Les récits de Jeanine – chapitre 3

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L’occasion se présenta deux semaines plus tard.

Roger devant se déplacer en Écosse pour son travail, me demanda de l’accompagner. Afin de réduire les frais, il échangea la réservation qu’il avait dans un bon hôtel pour une chambre double dans un modeste « bed and breakfast » ainsi que deux passages sur un autre vol plus économique.

C’était mon premier voyage en avion, et en plus de nuit. Je n’en menais pas large et me pelotonnais contre lui. .
Cependant, la perspective de trois jours ensemble me redonnait du courage.

Glasgow est une ville industrielle, peu touristique. L’hôtel était simple mais propre. Notre chambre spacieuse avec son grand lit, nous sembla un paradis, surtout après plus de deux semaines de « chasteté », ou tous les soirs, nous devions rentrer dormir chez nos parents respectifs.

Comme il était déjà assez tard, et que le snack dans l’avion n’était pas trop mauvais, nous fîmes juste un brin de toilette et hop!, les deux sous l’édredon…

Il me surprit avec des nouvelles caresses révélant d’autres zones érogènes de mon anatomie. J’étais bientôt trempée.

Il commença par pétrir très délicatement avec le bout de ses doigts mouillés, les lèvres de mon minou, gorgées par le désir, prenant bien soin de ne pas toucher mon bouton, qui palpitait pour réclamer son du.

Il s’attarda longuement à me chatouiller l’entrée du vagin.
Enfin, par un mouvement de va-et-vient rapide, il me pénétra, tout juste, avec la première phalange de son index, bien enduite de ma cyprine.

Cette titillation déclencha un flot de mouille ruisselant sur ses doigts. Le désir de jouir me rendait folle.

Je le suppliais de caresser mon clitoris, de me prendre, de me terminer.

Rien, il continua à me faire languir avec ses agaceries.

Titubante sur le fil d’un orgasme élusif, ne pouvant presque plus résister, je m’apprêtais à l’écarter pour me pendre et me faire jouir.

Soudain, il retira son doigt et me retourna sur mon côté gauche, en chien de fusil.

Il s’allongea derrière moi, une jambe sous mes cuisses. et je sentis son membre rigidement souple me pénétrer en douceur.

Déjà je haletais de plaisir quand il posa son autre jambe entre mes cuisses, ce qui m’obligeait à les refermer et à allonger mes jambes.

Nos bassins s’étaient soudés intimement; il remplissait profondément mon vagin.

Je me sentais envahie, prise en ciseaux, nos jambes entremêlées comme celles des tribades d’antan..

C’est alors que sa main droite, passant au dessus de ma hanche, se posa très légèrement, ses doigts écartés, autour de mon clitoris offert, sans même l’effleurer.

Cette sensation de ses doigts entourant mon vagin, profondément pénétré, déclencha des vagues de désir qui déferlaient le long de mon échine.

Il attendit que je sois au bord de la jouissance, toute tremblante, implorant pour qu’il me fasse aboutir.

Dans un long soupir, d’une voix saccadée, j’entendis mes lèvres murmurer: « Chéri termine moi, je t’en supplie ».

Seulement alors, roulant délicatement mon clitoris entre le pouce et l’index il me fit basculer dans un orgasme explosif, blottie tout contre lui, atteignant ce paroxysme tant espéré et trop longtemps retardé.

Se retenant à force de volonté, il resta un long moment dans moi pour prolonger et intensifier l’orgasme qui me secouait.

Sitôt après il se retira, empoigna son membre, le dirigea vers mon vagin, encore en proie de violentes contractions, et éjacula impétueusement dessus.

L’effet de cette abondante giclée onctueuse et chaude raviva, brièvement, l’intensité de ma jouissance qui s’éteignait, alors, doucement, comme à regret.

À partir de cet instant, je me rendis compte que Roger était devenu maître de mes orgasmes, Il avait découvert ce qui me procurait le plus de plaisir et la manière de prolonger, contrôler et intensifier ce plaisir. Le tout avec beaucoup d’amour, beaucoup de sensualité et surtout avec beaucoup de tendresse.

Ce soir-là je ne me suis pas caressée. Je voulais savourer l’extraordinaire bien-être douillet qui m’envahissait. Je me sentais apaisée, satisfaite.

N’empêche qu’à l’aube je me fis jouir discrètement à deux reprises, sans relâche.

Roger dormait paisiblement à mes cotés.

Me masturber a toujours fait partie de mon existence, de mon plaisir personnel. C’est une nécessité intime de mon être. Un plaisir exclusivement dirigé par moi, pour moi. Hier aujourd’hui et demain.

Les jours suivants, je visitais les bords du Clyde, aménisés par un beau printemps.

Chaque soir, nos retrouvailles étaient empreints d’une fougueuse tendresse.

Notre complicité se consolida au long de ce petit voyage. Nous n’avions plus de secrets l’un pour l’autre. Cette complicité a survécu le test des années… jusqu’à ce jour.

En revenant d’Écosse j’emménageais directement dans ma chambre louée. Roger partagea aussi cette nuit-là mon petit lit.

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