Les récits de Jeanine – chapitre 1

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En 2007, alors que nous écrivions la première édition du fanzine !Q n°4 sur la masturbation et les Sextoys dont les stocks sont aujourd’hui tous vendus, je fus contacté pour la première fois par la mystérieuse Jeanine, qui souhaita faire partager ses tranches de vie en une dizaine de chapitres.

Mon récit d’expériences vécues est strictement véridique, pour autant seulement les noms des personnes et des lieux ont été changés.

Je m’appelle Jeanine, et je suis mariée depuis fort longtemps avec Roger, mon complice, mon confident.

Depuis l’âge de douze/treize ans je me caresse assidûment le minou et suis esclave des jouissances que me donne mon clitoris.

Il me faut jouir plusieurs fois de suite pour calmer mon libido et me sentir assouvie.

Personne ne m’a initié.

Seule dans mon lit, un léger picotement me porta à frictionner mon entre jambe, maladroitement, et petit à petit, un plaisir inconnu a commencé par m’envahir. Au bout de quelque temps, ayant pris goût à cette douce sensation, j’avais raffiné les caresses, elles étaient plus précises, plus mesurées, et soudain….. un orgasme à déferlé du bas ventre jusque à ma gorge.

Sans me douter de la nature sexuelle de mon petit jeu intime, je me trouvais bientôt asservie à cette généreuse esclavitude….. et je continue à l’être, même aujourd’hui.

Je me masturbais presque tous les soirs allongée sur le dos les jambes étendues, les cuisses à peine écartées, les doigts de mes deux mains de chaque côté des lèvres, enveloppant mon clitoris qui est très sensible. Le massage synchronisé de mes doigts et la pression adoucie par les grosses lèvres me permettait de contrôler et prolonger ma jouissance vers son paroxysme.

Mes orgasmes étaient silencieux, le corps secoué par des spasmes, un soupir peut être, pas plus.

Afin d’intensifier mon plaisir, pour ma dernière jouissance, je resserrais mes cuisses, et souvent même je les croisais. C’était un plaisir extraordinaire.

Vingt ans plus tard, une tendre amie m’a enseigné d’autres méthodes plus traditionnelles de se masturber, seule ou mutuellement Et aussi d’autres zones érogènes à stimuler.

Jusqu’à ce jour je termine toujours ma dernière jouissance à deux mains, les chevilles croisées, et souvent même les cuisses serrées, croisées au dessus des genoux, soulevant, au dernier moment, mon bassin, pour pouvoir extraire le maximum de plaisir de mon orgasme.

Quelques années plus tard, j’avais 18 ans, un jeune homme me dépucela et malgré tous ses efforts, je n’arrivais pas à jouir pleinement en faisant l’amour avec lui, ni même avec les trois autres qui le suivirent. Aussitôt seule, je me masturbais pour finalement assouvir ce désir qu’ils avaient allumé en moi.

Ceci changea quand je connus Roger qui plus tard devint mon mari, compréhensif, initiateur de tous mes sens.

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